Lyrics
Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été qu’un numéro de dossier
Tu vas tourner autour du pot avec la plus belle, moi je serai grossier
J’ai cherché la vérité sur l’boule d’une blonde, je l’ai trouvé
Trébuché, une pluie diluvienne s’abat sur la ville aux 100 clochers
Sur mon crâne les drames se mettent à ricocher
Je suis aussi violent que Samy Naceri, je termine ta carrière à coup de cendrier
S’en mettre une, monte sur scène bourré, j’ai failli me faire lyncher à Rouen
Sur le champ de bataille, ils se la mangent dans le cul ceux qui se sauvent en courant
Je chausse du 45, y’a de la place, de quoi se vider une kalash
L’arsenal du carnage, j’ai de quoi envoyer ma carcasse sur Caracas
Nuit blanche, mets moi une noisette, j’encaisse les morsures de l’aube
Quand je sors d’une merde, c’est pour une autre kheiye, tout ce qui brille
n’est pas de l'émeraude
Certaines fuites sont des victoires
J’ai l’art de m’mettre une balle dans le pied, l’pouvoir de l’amour n’est pas
aussi fort que l’amour du pouvoir
Un genre de suicide qui se répète, tous les jours de l’autodestruction
Louis 16 n’est pas revenu de la guillotine, fait face au peloton d’exécution
Révolution dans l'épiderme kheiye, j’ai les mêmes pulsions qu’un lion
Mon ambition à le poids d’un pachyderme qu’un arbre de chêne, mes contradictions
Ce qui va me tuer, c’est l’addiction
J’ai l’art de me mettre dans les problèmes, comment partir de ce monde sans
payer l’addition?
Je suis capitaine d’une caravelle en perdition
Depuis le jour de ma circoncision, j’ai pris les mauvaises décisions,
j’ai compris trop tard que c'était en prison
J’aurais du réfléchir avant de leur dire de se faire enculer
J’ai traversé un désert de sable au lieu de bronzer mes couilles à Saint-Tropez
Condamné, je me retrouve dans la ligue master sans avoir gagner de trophées
Je me suis vidé le chargeur sur moi-même avant la ligne d’arrivée
Se mettre une bastos dans ma discipline, ce serait insulter Laurent Bouneau
J’ai sauté sur une mine anti-personnelle kheiye, je suis mon propre bourreau
Décapité, je regrette le jour où j’ai dit non à B.2.O
J’ai mis le dernier coup de marteau sur le clou du spectacle de mon tombeau
Kheiye
Je connais toutes ses stratégies, je suis mon meilleur ennemi
Je m’autodétruis, égoïste, je fonce droit dans le mur, je fais souffrir ma famille
Je vois, je vois des complots partout, parano, je fais fuir tous mes amis
Bipolaire, fourgon cellulaire, je pars pour Fleury
J’ai le ver solitaire, je fais des séances d’U.V à la frontière de la folie
La tête dans le guidon, les Néocodions, nique sa mère le psy, j'écris en psychiatrie
La musique, c’est juste une petite pause dans ma vie merdique
J’ai mal aux dents, ce soir, je confonds le dentiste et les barbituriques
Ma génération s’envoie des grosses bastos dans la tête
Tout le monde est perché même les lois du ghetto, plus personne les respecte
Ils veulent passer à la télé, bientôt ils auront plus besoin de nous mettre sur
écoute, les teurs-inspec
Si je suis cicatrisé, c’est que j’ai fait la bise à des machettes
L’art de se mettre une balle dans le pied
À la fin de la journée, je finis estropié
Sans pitié, j’ai vidé les chargeurs sur moi-même
L’art de se mettre une balle dans le pied, j’attire les problèmes
L’art de se mettre une balle dans le pied
À la fin de la journée, je finis estropié
Sans pitié, j’ai vidé les chargeurs sur moi-même
L’art de se mettre une balle dans le pied, j’attire les problèmes