Lyrics
Qu’est ce qu’il faut faire
Mais qu’est ce qu’il faut faire
Mais qu’est ce qu’on peut faire
Mais qu’est ce qu’il faut faire
Mais qu’est ce qu’on peut faire
Mais qu’est ce qu’il faut faire
Mais qu’est ce qu’il faut faire pour court-circuiter?
Qu’est ce qu’il faut faire pour court-circuiter là-haut?
Qu’est ce qu’il faut faire pour court-circuiter là-haut?
Qu’est ce qu’il faut faire pour court-circuiter l’autre?
Qu’est ce qu’il faut faire pour court-circuiter?
Que faire pour court-circuiter la conspiration?
Qui fait que comme d’habitude, je vis au fil des saisons
Filin tendu en vue que le rêve soit illusion
Je les volerai bien pour de bon vos montagnes de millions
Mais bon, il y a bien ma bagnole et mon chien
Le biberon du bébé, le baby-sitter qui vient demain
La bouffe, le loyer, la banque à rembourser
Babylone, ma bien-aimée, c’est pour toi que je vais bosser
Mais bon il y a bien cette chose que j’ai en moi
Tu ne peux pas la toucher, il y a que moi qui la vois
Vision virtuelle venant des vents les plus lointains
Je suis vivant et en rêvant, je vois la vie comme elle vient
Le rêve commence (x6)
Le rêve, rêve, rêve, rêve
Le rêve commence, je m’en doutais bien mon grand
Pas de volant, les virages je négocient bien
Bien, voilà que maintenant, un voilier me prend
Et c’est aux voiles dans le vent que je voyage à présent
Je n’ai pas vu de violence, tu as eu de la chance !
Je n’ai pas vu de violence, sûrement pas en France !
Je n’ai pas vu de violence, tu as eu de la chance !
Je n’ai pas vu de violence
Danse, danse, danse…
Je n’ai pas vu de violence, de voitures, de villes
Et c’est en France que je poursuis mon exil
Je vis, je vois, j’oublie les imbéciles
Et c’est là qu’au loin j’aperçois une île, yes
Très vite, je m’approche, sur l’eau je ricoche et pof
J’atterris devant le sourire d’un mioche
Dans sa main, un morceau de brioche
À coté de lui, un chien qui renifle ses poches
Ici, tout est bien, c’est même mieux qu’au cinoche
L’air qu’on respire est sain, personne ne roule en Porsche
On est chez quelqu’un que je sais apprécier
Il est dans mes rêves depuis des dizaines d’années
On est chez mon frère, celui qui jamais nous envie
Celui qui aime la terre, l’eau qui a les enfants pour amis
Lui, il sait se taire, il sait se taire
On écoute ce qu’il dit, ce qu’il dit
Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n’apparaît le mépris
L’humour est son petit frère, l’amour son aîné
Son nom représente la Terre, il s’appelle Yakamonéyé
Chez Yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie
Il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t’empêcher d’entrer
Il y a pas mal de mouflets chez Yakamonéyé
Un peu de sinsé, beaucoup de liberté
Mais qu’est ce qu’on va manger, pour le moment
Qu’est ce qu’on va planter?
Il y a pas de quoi s’inquiéter, nan-nan, chez Yakamonéyé
Il y a pas de monnaie chez Yakamonéyé
Il y a pas mal de mouflets et c’est bien les mouflets
Je rêve, oh, je rêve, oh oui je rêve
Je ne fais que ça mon frère, tu vois
Je rêve, oh oui je rêve, je rêve, je rêve
Je rêve, je rêve, je rêve, je rêve
Emmène-nous avec toi !
Je rêve, oh oui mon frère et ça vaut tous mes mois de salaire
A coté du repaire où je mène une vie pépère
Je libère le monde amer et même si j’y reste fier
J’aurais du mal à refaire tout ce qui va de travers
Alors je traverse les océans pour trouver ce monde d’enfants
Fonçant, fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments
J’y reste quelque temps tant que je peux y rester
Et quand le réveil sonne, j’ai l'énergie pour lutter
(bis)